Le mur en moellon de soutènement de l’église de BEAUMONTEL s’est effondré dans la nuit du 7 au 8 février 2001. Des intempéries causèrent de profonds dégâts. Le pan central du mur de soutènement de l'église Saint-Pierre s'effondra.

 Après une phase d’étude de plus de 2 ans, le service entretien d’infrastructure de QUILLE TP est sollicité pour solutionner et proposer une méthode la moins invasive pour la reprise du mur effondré.

 La technique proposée permettra la réalisation des travaux à partir de l’état effondré du terrain en limitant les mouvements de terre. Le nouveau mur sera ancré par des tirants actifs dans le terrain.

Une plateforme provisoire est réalisée à partir du terrain éboulé afin de reconstituer la partie supérieure du mur. La solution proposée est de réaliser un mur, en préfabrication foraine en 3 éléments avec clavetages verticaux, qui sera mis en place à l’aide d’une grue télescopique. Un massif de remplissage en béton est coulé pleine fouille à l’arrière du mur préfabriqué pour le caler sur le talus existant.   Le 1er lit de tirants actifs ancre cette partie supérieure du mur de soutènement. Le système de drainage à l’arrière du mur reconstitué et le liaisonnement par une poutre de couronnement entre le nouveau mur et la partie nord du mur non effondré sont parachevés.

La partie inférieure du mur sous la plateforme provisoire peut alors être exécutée en sous-œuvre. La première partie supérieure du mur de soutènement ancré est suspendue, et la seconde, après excavation, est armée par manchonnage sur le mur supérieur. Après l’assemblage en armature de l’ensemble du mur inférieur, il est bétonné par la technique du béton projeté par voie sèche sur une épaisseur de 30 cm minimum. Après maturation du béton, le second lit de tirants est mis en tension.

L’ensemble du système des raccords d’eau pluviale est alors finalisé. Le mur béton est habillé par un parement en pierre de silex hourdé au mortier de chaux conformément à la maçonnerie existante.

Les travaux ont été réalisés sur un délai de 5mois, avec les différentes phases de mobilisation d’amenée et repli, notamment pour les tirants et l’habillage du mur.